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7 août 2013 3 07 /08 /août /2013 15:26

    La maison neuve, ce n'est pas "la petite maison dans la prairie", c'est "la grande maison dans la campagne", où vivent le papa de Thibault et sa femme, et sa petite soeur Chloé.R-228--2-.jpg 
Et c'est un peu aussi l'arche de Chloé !R-220.jpg R-225.jpg R-227.jpg
Chloé profite du magazine de maman pour se tenir un peu au courant :R-048--2-.jpg
Après l'orage, Pamina aime à patauger dans cette campagne très verdoyante. R-150.jpg R-144.jpg 166.JPG R-168.jpg 

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2 août 2013 5 02 /08 /août /2013 12:10

A onze heures du soir, mon oie est revenue. Eclairée par le projecteur de la piscine, elle est encore plus belle. Je l'aime.R-005--2-.jpg 
Et au matin, elle dort sur une patte, la tête dans les plumes. R-014.jpg

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31 juillet 2013 3 31 /07 /juillet /2013 18:38

Vacances au pays des eaux vives, des bords de l'Allier à ceux de la Loire, jusqu'aux rapides de la Sioule. La Sioule ! Vous connaissez ? Pour la Sioule, voyez ci-dessous:R-059.jpg R-058.jpg R-073.jpg R-066.jpg
La Sioule coule à Saint-Pourçain, qui s'appelle pour cette raison Saint-Pourçain-sur-Sioule. Mais il n'y a pas que de l'eau qui coule à Saint-Pourçain. Il y coule du blanc, du rosé et du rouge. Mon goût me porte vers le blanc.
Rendez donc visite à la famille Gardien, à Chassignolles (un joli nom, non ?), commune de Besson, un peu plus au nord ; on est dans l'aire d'appellation de vin des Saint-Pourçain.R 234 (2)
 On y propose un vin blanc, le Nectar des Fées (C'est son nom, je n'invente rien) qui est un assemblage de Chardonnay, de Sauvignon et de Tressallier (un cépage local) ; à l'apéritif, frais à 8°, il nous a fait tellement de bien qu'au moment de rentrer vers la Seine-et-Marne, alors que nous étions entre Moulins et Nevers, nous avons fait demi-tour pour aller en racheter deux caisses ! Et nos amis nous ont dit le plus grand bien d'un rosé, la Cuvée Isabelle, en gamay, qui a mérité la Médaille d'or en 2013 à Paris. C'est le premier vignoble A.O.C. des vins de Loire que l'on trouve en descendant le fleuve.

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   Les habitants des Chapelles-Bourbon sont chez eux dans le Bourbonnais. Voyez Charroux, ci dessous, un des plus beaux villages de France :R 080 R 077  R-088.jpg R-090.jpg
Et paisiblement allongée au bord de l'Allier, Moulins :R-240.jpg
Cette ville, longtemps traversée sur la route des vacances sans qu'on s'y attarde, nous révèle des beautés insoupçonnées.R-134.jpg
La cathédrale, en particulier, dissimule le très beau triptyque du Maître de Moulins, pour lequel on doit encore payer des sous et dont il est interdit de faire des photos ! Et puis cette mise au tombeau, où Marie-Madeleine la pécheresse a le chef découvert et porte un vase de parfum. Pour un mort ! Du parfum ! 
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Il y a aussi là de très beaux vitraux anciens (XVe ou XVIe, je ne sais plus). La chaleur dehors était accablante et l'on glissait sous les voûtes gothiques comme dans une piscine délicieuse et déserte.
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   Il est agréable de flâner dans les rues, qui ne s'appellent pas, pour une fois, rue du général Rantanplan ou boulevard du général Badaboum !R-122.jpg R-135.jpg 
Vous avez aimé baguenauder dans Moulins ? Mais connaissez-vous Decize ?
Decize, la dernière ville que traverse la Loire avant d'atteindre Nevers. 

C'est un nouveau monde. Le fleuve y est large, il prend des allures de Mississipi ; des Indiens cruels y ont planté leurs tipis de couleurs  et des pirates féroces y naviguent entre les berges où s'accrochent des colonies d'iris. Des chiens amphibies s'y nourrissent de bois.  Des fleurs monstrueuses y crachent leurs sucs parfumés. Les habitants s'y abritent derrière d'épaisses murailles de pierre et ils dressent pour leurs dieux d'étranges statues androgynes. Des arbres immenses y servent de cathédrale et quand Eole souffle son vent mélancolique, il est déconseillé de s'y promener.R-205--2-.jpg R-198.jpg 184.JPGR-193.jpg R-209.jpg R-189.jpg R-215.jpg 217.JPG R-194.jpg R-218--2-.jpg 
J'ai beaucoup aimé Decize.

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30 juillet 2013 2 30 /07 /juillet /2013 16:41

   De retour de vacances avec Thibault dans sa famille en Bourgogne, je suis occupé à nettoyer la piscine restée fermée pendant quelques jours.
        Soudain, venue du ciel, une visite ! Notre maison est accueillante. La piscine aussi !R-016-copie-1.jpg R-020.jpg R-021.jpg R-024-copie-1.jpg R-026--2-.jpg 
      La visiteuse est repartie par le fond du jardin.
      A propos, les oies sauvages font-elles coin-coin ?
      Thibault, dont le téléphone extra-plat a réponse à tout me dit que non, qu'elle s'appelle bernache, qu'elle est herbivore et qu'elle pèse plusieurs kilos : j'ai pu m'en apercevoir.
      J'ai pris la dernière photo tandis que l'oie s'éloignait de la piscine où j'étais encore plongé.

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22 juillet 2013 1 22 /07 /juillet /2013 08:44


C'est un bon dimanche.


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et puis

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18 juillet 2013 4 18 /07 /juillet /2013 11:28

   Je sais bien que tout le monde connait, que chacun sait faire, que n'importe qui a sa recette qu'il tient d'une vieille.  Mais on n'y pense pas. On oublie. On se pose la sempiternelle question : qu'est-ce que je vais bien pouvoir faire à bouffer ce soir, merde ? Donc mon petit article est un pense-bête, sans vous offenser. Des courgettes farcies, bien sûr ! Des rondes ou des longues. Au choix. Les longues, c'est trois fois moins cher chez mon fruits-et-légumes portuguais.
   Pour deux (nous sommes deux, Thibault et moi), une courgette de belle taille (pas trop quand même, gaffe aux pépins !), un demi-poivron rouge (hors de prix !), deux oignons moyens, deux gousses d'ail et du thym, de la mozarella, un peu de gruyère râpé, sel, poivre et huile d'olive. 
1. Je fends la courgette en deux et je la vide avec une cuillère parisienne.R-006-copie-2.jpg
2. Je taille en menus dés le poivron et l'oignon. Je hache grossièrement la chair de courgette.
3.Je fais cuire tout ça dans un sautoir à l'huile d'olive généreuse et j'ajoute le thym effeuillé et l'ail haché à la fin, juste le temps qu'il parfume. Je sale et je poivre.R-005-copie-1.jpg
4. Dans un plat huilé, je mets les demi-courgettes garnies de cette farce.R-007-copie-2.jpg
5. Je découpe de fines tranches de mozarella que je dispose sur les demi-courgettes et je poudre d'un peu de râpé.R-010-copie-1.jpg
6. Hop ! Hop ! Hop ! comme dit Thibault et j'enfourne à four moyen (180°) pendant 40 à 45 minutes : c'est selon, il faut voir, y a pas de viande, c'est au pif, quoi....R-011-copie-1.jpg
7. On déguste avec une viande grillée, et on arrose avec notre Côtes de Provence rosé de chez Auchan pas cher mais bien rafraîchissant.R-014--2-.jpg
8. Maintenant, c'est à vous...

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17 juillet 2013 3 17 /07 /juillet /2013 15:18

Avec toutes les dents...R-004-copie-2.jpg
...moins une :R-012-copie-1.jpg
Il vaut mieux en rire.

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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 15:49

R 001 
Voilà comme il est aujourd'hui. Et voici comme il était il y a une dizaine d'années.Chateau-de-fontenay.jpg 
(Cette dernière photo, je l'ai récupérée sur FaceBook, Chefs d'oeuvre en péril)
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Ce n'est pas le Château de la Belle au Bois Dormant, encore moins le Château du Bel Endormi. Je croyais simplement que c'était le Château Endormi et qu'ayant vécu de riches heures depuis le XVIe siècle il se reposait. Non, c'est le château qui meurt. Même pas le château mourant, c'est le château mort. Abandonné, vandalisé, pillé. Regardez-la, ci-dessous, la dépouille du château du Duc d'Epernon. Il a été grand et beau, au coeur de son vaste parc irrigué par le Bréon. Il est plus ancien que toutes les maisons alentour. Il a abrité deux reines, un roi, de vaillants capitaines, des hommes de lettres, des artistes.
Aujourd'hui il est ouvert aux quatre vents, la pluie ruisselle dans sa charpente, elle effondre ses plafonds, elle pourrit ses parquets, elle gonfle ses boiseries et le vent qui s'engouffre emporte les derniers restes de ses rideaux, de ses tentures et de ses tapisseries. C'était notre patrimoine. Il est à Fontenay-Trésigny, au coeur de la cité.
On l'appelait le Château du Duc d'Epernon.R 004-copie-1 R 006-copie-1 R 008 R 009-copie-2 R 010 R 013 R 015-copie-1 R 016 R 017-copie-2 R 018-copie-1 R 028 
FIN

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16 juillet 2013 2 16 /07 /juillet /2013 05:17

   Les photos sont de Thibault.R-009-copie-1.jpg  
   Depuis une trentaine d'années, la ville de Meaux offre le pestacle historique de son histoire pestaculaire. 'Offre', c'est une façon de parler, vu que les places ne sont pas données, sauf que Thibault se débrouille toujours pour les avoir à un bon prix. C'est au coeur de la Cité Episcopale.R-011.jpg
   La cité épiscopale est un ensemble architectural magnifique, hérité du Moyen Âge, intégralement conservé. Imaginez un quadrilatère formé par le flanc nord de la cathédrale Saint Etienne, le Palais Episcopal, la Posterie et le Vieux Chapitre. On a installé là des gradins et le Vieux Chapitre constitue le fond de la scène. Quel fond de scène superbe ! Un édifice du Xllle siècle, avec des tourelles en encorbellement, un magnifique escalier couvert collé contre la façade à la Renaissance. Et au milieu de tout cela, un vaste espace, une arène où peuvent évoluer des centaines de figurants.R-015.jpg
   Eh bien, mes amis, on en a pris plein les yeux. Les éclairages, les effets lumineux, les projections, la pyrotechnie, les centaines et centaines de costumes, la foule des figurants, les chevaux, les canons, les carioles... On est émerveillé. On traverse les siècles dans un foumillement de couleurs, de personnages, des plus nobles aux plus humbles, de jeunes enfants sautillent, des vieillards cheminent... Le maréchal-ferrant fait tinter  son enclume, les religieuses trottinent comme des souris, des couples s'enlacent, des têtes tombent, la neige voltige et descend en tournoyant, les canons crachent le feu, le  peuple qui se révolte sort, fantomatique, de la brume...R-024.jpg
   Mais les oreilles ! Je ne vous dis pas. Le pestacle est accompagné par une voix "off" qui débite un charabia pseudo-poétique, une accumulation d'images, de comparaisons, de métaphores qui vous embrouille le cerveau, que les neurones se font des noeuds et qu'au bout d'un moment on ne sait plus très bien ce qu'on nous raconte. C'en est pénible. Que dis-je pénible, c'est une souffrance ! On reconnait bien des épisodes de l'histoire de la ville qui s'inscrivent dans l'histoire de France, mais on pourrait faire l'économie de cette logorrhée et dire les choses simplement. Le public autour de nous n'était pas composé d'agrégés d'histoire. Qu'est-ce qu'il a compris et retenu de la grande jacquerie de 1358, du rôle de mon ancêtre Jacques Lefèvre d'Etaples au XVle siècle, du passage d'Henri IV ?R-027.jpg
   Heureusement, un jeune récitant, à la voix claire et nette, à la diction parfaite, incarne une jeune soldat de 14-18 (Je ne dis pas un poilu, tant son jeune visage avenant est lisse et imberbe). Il sert de fil conducteur et ponctue le pestacle de ses interventions bien venues.
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   L'idée d'un pestacle vient de ce qu'il y a une trentaine d'années on a voulu commémorer le tricentenaire de la nomination à Meaux par Louis XlV d'un nouvel évêque, Bossuet, qui avait été le précepteur du Dauphin. Le grand Bossuet méritait bien cela, mais ce qu'on en voit dans le pestacle m'a paru un peu ridicule : sa statue vivante y est sculptée au milieu de personnages, ses contemporains : cela dure ! On a droit aussi aux divagations de Gérard de Nerval, de passage à Meaux comme un cheveu sur la soupe (le passage comme les divagations).R-038.jpg
   Ces réserves faites, je ne me suis pas ennuyé, et j'ai eu l'impression d'assister à un son-et-lumière, de feuilleter un grand livre d'images, sans chercher à trop approfondir, mais sans émotion aussi, alors que l'histoire du peuple meldois, de ses souffrances, de sa marche vers la liberté aurait pu me toucher davantage.R-041.jpg R-047.jpg R-053.jpg

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14 juillet 2013 7 14 /07 /juillet /2013 19:17

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      Comme c'est 14 juillet, je déploie mon drapeau tricolore.
    Et comme c'est dimanche, c'est poulet. R-017-copie-1.jpg
Poulet à la crapaudine
: vous croiriez qu'il écarte les bras comme un nageur qui s'élance ? Eh bien non. C'est son cul qu'il vous montre et ces deux bras musclés sont ses cuisses !
    Et comme c'est fête, c'est barquettes aux framboises.R-019--2-.jpg
Barquettes aux framboises : ramasser les fruits au fond du jardin.
La pâte sablée : 500 gr de farine, 250 gr de sucre semoule, une pincée de sel, 330 gr de beurre en pommade (Plus il y en a, meilleur c'est. C'est Daniel qui me l'a dit.) Mélanger tout ça et obtenir comme du sable (d'où le nom). Incorporer deux oeufs en travaillant peu, fariner la boule de pâte et laisser reposer au froid. (Il y a là de quoi faire des dizaines de tartelettes.) Abaisser ensuite la pâte et garnir les moules à tartelettes. Cuire dix-douze minutes à 200°.
La crème patissière (recette pour une amie qui l'aime) : Pour garnir une petite douzaine de barquettes : faire blanchir en les battant deux jaunes avec 60 grammes de sucre semoule. Incorporer 25 grammes de farine. Réserver. Faire bouillir 1/4 l de lait (et même un peu plus) dans lequel on a mis une demi-gousse de vanille fendue en deux. Verser le lait vanillé petit à petit, en mélangeant, dans le mélange jaunes+sucre+farine. Porter sur le feu et au premier bouillon, retirer et laisser complètement refroidir. Ensuite, en la battant, aromatiser la crème avec quelques gouttes de kirsch. Il ne reste plus qu'à garnir les tartelettes. Ces proportions pour la crème permettent aussi de garnir une tarte de diamètre de 24 cm.
Vive la France !

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