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11 septembre 2014 4 11 /09 /septembre /2014 16:10

Matutino tempore, Alanus cesssator, ubi sunt asini...M021.jpg
Campus
M001.jpgAngiportumM002.jpg
Oculus  refectus M003.jpgPortula M006.jpgIntroitus M007.jpg 
Aestivis temporibusM008.jpg 
Bivium
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Clausa taberna M012.jpgMonumentum M013.jpg 
Gallus gallusM015.jpg
Aqua 
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Canis
M018.jpgSacerdos M019.jpg
Asinus marlensis 
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Auctor tabularum 
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29 juillet 2014 2 29 /07 /juillet /2014 16:42

... il n'y a qu'un pas ou deux.T065.jpg
C'est la gare de Tournan : il y a un siècle et demi qu'elle est là, à peine modifiée, un petit peu agrandie quand même, depuis qu'elle est devenue tête de ligne du RER E (E comme Eole : Est-ouest liaison expresse). La ligne de chemin de fer arrivant de Paris-Gare de l'Est a été ouverte aux voyageurs un jour d'hiver de 1862, avant de se voir prolongée vers Coulommiers et même au-delà. 
Dans ma vie de voyageur tournanais, deux dates marquantes :bebert-et-l-omnibus-2.jpg
En 1963 sort sur les écrans un film fort amusant d'Yves Robert : "Bébert et l'omnibus". Le personnage de Bébert (Petit Gibus) et sa famille habitent Tournan et les épisodes nous promènent jusqu'au gares de Verneuil-l'étang, Ozouer-le-Voulgis, et notre gare apparait plusieurs fois au cours du film.T067.jpg
En 1973 la ligne est électrifiée et en janvier 1974, le ministre des transports, Y. Guenna et M. Ricard, le préfet l'inaugurent.T012.jpg
Après Tournan, la voie devient unique et les rames doivent se croiser dans les gares : si l'une est en retard, l'autre doit attendre. Les voyageurs du lointain en profitent pour renifler leur voisine, à défaut de contempler un paysage connu par coeur.T014.jpg Imaginons leur satisfaction aux voyageurs et aux voyagerices !
Du côté de Paris, le coup d'oeil n'est pas mal non plus, sauf qu'au bout, c'est le turbin ! (On dit aussi taf, comme pour les clopes).T068.jpg Cette ligne de chemin de fer date du milieu du Second Empire : elle a commencer à transporter des voyageurs le 2 février 1861 et c'est une délib du Conseil Municipal en 1859 qui émet le voeu qu'une gare soit construite à cet emplacement, près du coeur de la ville, au bord d'un chemin qui deviendra la rue G. Clémenceau après la Grande Guerre. Le chemin de fer fait la fortune du quartier et de grosses maison bourgeoises se construisent près de la gare :T006
 T005.jpg T007
Si vous avez chopé un de ces affreux microbes qui prolifèrent sur les lieux de travail, ou dans un wagon parce que le train s'éternise sur la voie, à cause de la chaleur qui a tordu les rails, à cause des voleurs qui ont piqué les cables en cuivre, à cause du froid qui bloque les aiguillages, à cause d'un désespéré qui préfère aller voir ailleurs si c'est mieux, vous trouvez, à la sortie de la gare, la clinique de Tournan. Le chemin pour y arriver est balisé par un doux dingue qui aspire au retour de Louis XIV pour sauver la France de la folie dépensière des UMPistes et autres zigotos politiques :T025.jpg T058.jpg T060.jpg T061.jpg

La clinique a aussi son histoire qui remonte au second empire.
Construite et offerte à un jeune médecin tournanais pour avoir sauvé leur petite fille, la "Fondation Pereire", du nom du banquier donateur, devenue l'ADMT (association pour le développement de la médecine à Tournan) avec les Rotschild, a été un temps fermée. (Tout ça en une phrase pour faire trop court). Puis elle a été reprise, reconstruite et agrandie par le Dr Bréchet et son équipe. Et c'est tant mieux, parce que dans le coin, question hôpital, il faut aller loin.
Les anciens bâtiments sont devenus administratifs. C'est là, au premier étage, que mon père est mort, une nuit d'avril 1976.T041.jpg
On aperçoit sur l'arrière du bâtiment l'abside d'une chapelle.T020.jpg 
Les nouvelles constructions inspirent confiance, même si, au bord de la rue, les malades en pijama papotent avec leurs futurs héritiers en trimbalant leur perf'.T042.jpg
La clinique jouit d'un vaste parc arboré où personne ne se promène jamais que le jardinier qui l'entretient. Les promoteurs immobiliers le reluquent (le parc, pas le jardinier) avec convoitise et imaginent ce qu'ils feraient de toute cette verdure inutile et les automobilistes qui font la ronde autour de la clinique se demandent quelle nécessité il y a à entretenir autant d'herbe.  Quant aux cancèreux du poumon, ils préfèrent s'agglutiner près de l'entrée du parking, au milieu des voitures des visiteurs, pour fumer leur dernière clope.T047.jpg
 
Ce qui constitue le charme de la clinique de Tournan, c'est son services des urgences. C'est à deux pas de la gare. On finit par à s'y faire des amies parmi les infirmières du service. Moi, en attendant, j'y ai lu tous les magazines de la salle d'attente, à l'endroit et à l'envers.T024.jpg
 Imaginez cela : vous sortez du boulot, vous descendez du train de Paris, et hop ! on vous diagnostique une de ces saloperies qui va vous tenir sur le flanc pendant quelques jours : arrêt de travail, carence de la sécu, médocs non remboursés, c'est le jackpot ! Mais au moins, on vous remet sur pattes ! Votre patron n'attendra pas.T021.jpg 
Du côté des blocs opératoires, prospère une colonie de chats.T026.jpg
Ils attendent, je suppose, la sortie des chirurgiens qui, en partant, doivent leur balancer des petits bouts de bidoche. Pourtant ils ne sont pas bien gras. Ils font la joie d'un petit patient en attente d'examen.T037.jpg
 Il y en a un, de chat, mal peigné et spécialement méchant, qui me regarde toujours de travers.T056 (2)
Cette fois-ci il m'a fait une quenelle particulièrement haineuse ! T032.jpg 
Con de chat !

 

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28 juillet 2014 1 28 /07 /juillet /2014 10:48

Des photos volées sur la télé : c'est le retour du bateau "de Thibault".C008.jpg C011 C010.jpg 

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26 juillet 2014 6 26 /07 /juillet /2014 08:10

Hier, c'était la moisson devant la maison. Alors, juste avant le passage de l'énorme et gourmande moissonneuse-batteuse-dépiqeuse, je me précipite pour prendre ces images. Les fleurs des champs sont devenues si rares, avec les traitements chimiques, qu'il faut en garder le souvenir. Sinon, bientôt, on ne connaitra plus que les orchidées du fleuriste et les roses du Kenya.F004.jpg F005.jpg F012.jpg F013.jpg F015.jpg F031.jpg

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 16:09

  En 1966, Karajan, le grand Herbert von..., est déjà âgé de cinquante huit ans. Il demande à Henri-Georges Clouzot de le filmer pendant une interprétation de la cinquième symphonie de Beethoven. Karajan était particulièrement attentif à l'image de lui-même qu'il lèguerait à la postérité et à l'excellence de ses interprétations, son héritage musical. 
Les deux fortes personnalités ne s'entendront pas sur le résultat et le chef allemand retravaillera sur les images filmées par le réalisateur français. Arte, hier soir, rediffuse ce film mythique, à une heure de grande écoute, en fin d'après-midi, avant un affrontement germano-argentin. Le film, que j'avais déjà vu, malgré l'extraordinaire direction de Karajan, le merveilleux orchestre philharmonique de Berlin, m'a déçu, en partie à cause de l'absence de la stéréo, de la médiocre qualité du son et d'une dynamique curieusement aléatoire. Les séquences filmées dans l'ancien format du cinéma, en noir et blanc et sans la haute définition actuelle m'ont paru étriquées. J'ai voulu cependant gardé quelques images de ces merveilleux musiciens, dont la plupart, aujourd'hui, doivent siéger dans un orchestre céleste à la droite du Tout-Puissant.    Mettez sur votre électrophone l'interprétation de Carlos Kleiber en 1975 à la tête du Philharmonique de Vienne et rèvez en regardant mes photos. Quant à moi, en ce juillet automnal, j'avais allumé un feu consolateur qui crépitait dans la cheminée.K020.jpg
Aux pieds du chef, toutes les cordes sont rassemblées, de gauche à droite : premiers et seconds violons, altos, violoncelles et derrière, debout, les contrebasses : K035.jpg
Le premier des violons, au premier rang, au bord de la fosse, c'est le "premier violon" : c'est lui que le chef et les solistes quand il y en a, saluent et remercient. Il donne en dernier le "la". Il interprète les solos quand il y en a.K005.jpg
Voici la clarinette, l'instrument du concerto bouleversant de tendresse de Mozart qu'on entend dans le film Out of Africa. K007.jpg
La flûte traversière, qui n'a rien à voir avec l'instrument de torture qu'on inflige aux élèves de sixième pour les dégoûter de la musique classique est à côté du hautbois : K009Devant le percutionniste, l'alignement des trompettes, alors que les trombonistes se reposent. Plus bas sont les cors, et en dessous les clarinettes : K011.jpg
Le basson, comme son noml'indique, a le timbre le plus grave des instruments à vent de l'orchestre :K018.jpg
Sur cette image sont rassemblés les vents : cors, clarinettes, bassons, hautbois et flûtes : K019.jpg
Les cors sont ici particulièrement nombreux : K021.jpg
Le percussionniste joue ici des timbales mais il est à la tête de toute une "quincaillerie" qui produit les sons les plus variés, un carillon, le vent dans les arbres, les castagnettes et autres tambourins ; allez à un concert de musique contemporaine, vous serez émerveillé. K025.jpg
Au dessus des cornistes, qui jouent une main dans le pavillon de leur instrument, les trombones à coulisse ; leur instrument à grand débattement demande de la place : K026.jpg
Huit cors ! K027.jpg
Sous le percussionniste, les trompettes :K030.jpg 
Et voici le maestro !K015.jpg K003.jpg Herbert von Karajan, vous le remarquez sur ces deux photos, avait coutume de diriger les yeux fermés, et sans partition bien sûr, surtout pour une oeuvre aussi connue, peut-être la plus connue de toute l'histoire de la musique.
   On m'a rapporté une anecdote : alors qu'il dirigeait à Paris, au cours d'une répétition, Karajan monte au pupitre, salue les musiciens, étend les bras et donne le premier coup de baguette. Aucun son ne sort des instruments de l'orchestre. Karajan ouvre les yeux : tous les musiciens avaient les yeux fermés !

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14 juillet 2014 1 14 /07 /juillet /2014 12:31

FETNAT012.jpg

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13 juillet 2014 7 13 /07 /juillet /2014 08:31

C'est aujourd'hui dimanche,
J'ai mis ma veste blanche
Pour faire un ossobuco
Servi avec un risotto !OS001.jpg
Réponse : On dit ossibuchi au pluriel. Ossabuchi, ça ferait peut-être un peu trop cimetière.
(Les rouelles de jarret de veau farinées et dorées au beurre et à l'huile (Dans sac pour congélation, j'enferme un cuillerée de farine et les rouelles les unes après les autres et je leur offre un tour de manège pour qu'elles soient recouvertes sans excès). Elles doivent ensuite cuire bien à plat pour rester en forme, à leur aise sur un lit de légumes étuvés, carottes, oignons, céleri, ail, tomates et bouquet, et baignant dans un peu de vin blanc et de bouillon de veau. Elles restent à mijoter une bonne heure (bonheur et quart) dans une cocotte en fonte couverte, bien au chaud dans le four. En Italie du nord, on vous propose quelquefois un couvert étroit et long pour en déguster la moëlle, comme font les Bretons qui savourent un dormeur. Au moment de servir, certains font gratiner le plat sous la salamandre avec du parmesan râpé. Enfin on poudre d'un mélange de zeste de citron et/ou d'orange, d'ail haché et de persil très finement ciselé : c'est la gremolata.) Pour le service, une rouelle (un ossobuco) est servie par personne et on récupère le jus de cuisson, sans les légumes qu'on donne à Pamina, et on nappe la viande. Thibault et moi préférons le risotto comme garniture. Mais il existe aussi les pâtes au beurre.

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9 juillet 2014 3 09 /07 /juillet /2014 16:36

A travers la fenêtre, déclinaison du jardin sous la pluieJA011--2-.jpg JA011--3-.jpg JA011--4-.jpg JA011--5-.jpg JA011.jpg

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 09:11

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5 juillet 2014 6 05 /07 /juillet /2014 09:02

BO008.jpg
Si tu vis en Rouergue,

Ne crains pas les icebergs.
Mais si c'est dans la Brie,
Mets ton bois à l'abri,
surtout s'il pleut.

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