Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
24 juin 2014 2 24 /06 /juin /2014 10:31

   Le papa de Thibault et sa femme et la petite soeur de Thibault sont venus de Bourgogne pour fêter la musique avec nous pendant ce ouiquende, les uns aux oinedis (1 D), les autres de l'Opéra Bastille à Notre Dame de Paris. 002 
  On a vécu ces trois jours comme des Sybarites, à lézarder au soleil, à boire, à manger et à se baigner. On s'est juste arrêté pour cueillir les fraises et profiter de la musique à Paris.
001 D003.jpg D010.jpg D017.jpg D019.jpg 
   ...et après on s'est encore baigné.D043.jpg

Partager cet article
Repost0
23 juin 2014 1 23 /06 /juin /2014 06:48

Mu028.jpg
écoutez-en !Mu015.jpg 
Allez place des Vosges, elle est...Mu012.jpgclassique, 020.JPG 
ou folklorique,Mu019.jpg
à l'hôtel Carnavalet,Mu021.jpg 
dans la foule ou toute seule,Mu026.jpg
où mon amie Manu chante le petit vin blanc,Mu024.jpg
rue des Francs-Bourgeois, Mu029.jpg
à l'église des Blancs Manteaux, Mu032.jpg
rue de la Verrerie, Mu033.jpg
place de l'Hôtel de Ville, Mu038.jpg Mu036.jpg Mu037.jpg 
ou sur le parvis de Notre Dame de Paris.Mu040.jpg

Partager cet article
Repost0
14 juin 2014 6 14 /06 /juin /2014 17:28

Des radis :R008.jpg
Des fleurs :R005.jpg
Notre petite Dido :R002.jpg
Nos crudités :R010.jpg

Partager cet article
Repost0
13 juin 2014 5 13 /06 /juin /2014 10:15

   PIMG_0072.jpg
   Thibault me dit que c'est sans doute la dernière fois que nous venons assister à un concert à la salle Pleyel. Vraiment ? L'Orchestre de Paris et son chef  Paavo Järvi, qui sont ici chez eux, doivent emménager pour la saison prochaine à la Philharmonie de Paris que l'architecte Jean Nouvel est en train de terminer à la Cité de la Musique au nord de Paris. Celui-ci serait donc un concert d'adieu ?
   Le programme, très varié, fait saliver, si je puis dire : Chabrier, Saint-Saëns, Glière, Tchaïkovski, et deux concertos (Concerti !) donc deux solistes ! PIMG_0078.jpg
   Comme pour un adieu, j'explore donc une dernière fois, peut-être, ces lieux où j'ai pris bien du plaisir. Bientôt la salle servira pour des spectacles de variété. Subira-t-elle des transformations ? Il n'y a en effet ni coulisses ni rideau de scène. Avant que l'orchestre ne commence à jouer, le public salue par des applaudissements la mémoire du grand chef espagnol Rafael Frühbeck de Burgos, disparu le matin même. Il était né en 1933. Et coïncidence, hommage voulu sans doute par le dieu des musiciens, c'est Espana de Chabrier qui nous est offert. C'est une pièce assez courte, mais brillante, un agréable divertissement orchestral, foisonnant de thèmes espagnols et populaires. La rhapsodie est dirigée avec feu par le chef japonais Yutaka Sado : celui-là, on peut le faire citoyen d'honneur espagnol ! A la fin de son interprétation, toute la salle était prête à se dresser et à danser sur les fauteuils en tapant dans ses mains !PIMG_0094.jpg
   L'oeuvre suivante était le dernier des cinq concertos pour piano que Saint-Saëns écrivit. On l'appelle l'Egyptien car il fut écrit lors d'un voyage de Camille en Egypte : visiblement, il était inspiré  par le proche Orient et il a été heureux en voyageant de Louxor au Caire. La mélodie du second mouvement est tellement belle que, je crois, la salle entière la connaissait par coeur. Jean-Yves Thibaudet était au piano, il m'a ensorcelé. Après les nombreux rappels du public, J.-Y. Thibaudet nous offrit en bis, interprétation exemplaire, la Pavane pour une infante défunte de Ravel, dont nous avions entendu, deux jours plus tôt Daphnis et Chloé à Bastille.PIMG_0067.jpg PIMG_0066.jpg
   Après l'entracte, révélation pour moi, un concerto pour harpe. Le compositeur, je l'avoue, m'étais complètement inconnu : Rheinhold Glière, un Russe, oui ! mort en 1956. Pendant que Xavier de Maistre jouait, je pensais à une de mes amies qui raffole de la harpe et que la discrétion m'empèche de nommer ici, sauf que son nom commence comme un apéritif à la gentiane et se termine comme le nom d'un animal de la crèche du petit Jésus. Elle se reconnaitra. Son mari porte un prénom, discrétion oblige, qui évoque un bébé en train de digérer mais qui prend son temps. Xavier de Maistre a fait Sciences-Po en même temps qu'il étudiait la harpe : visiblement, il est doué pour enchanter nos oreilles et tenir tête avec son instrument à tout un orchestre symphonique. Pour diriger un cabinet ministériel, il faut voir. Le concerto est très beau (le harpiste aussi), avec un rôle de premier plan par rapport à l'orchestre, réduit en effectif. Beaucoup de lyrisme. Et pour nous récompenser, Xavier de Maistre nous a offert en bis uns transcription  de guitare de J. Rodrigo. J'ai adoré : la guitare, c'est bien, mais la harpe ... Hein, mon amie ?PIMG_0089.jpg PIMG_0081.jpg
   Et pour boucler ce programme-tour d'Europe, après les accents espagnols de Chabrier, orientaux de Saint-Saëns, slaves de Glière, voici Tchaïkovski et sa suite d'orchestre tirée du ballet Le lac des cygnes, avec sa valse, sa danse hongroise, sa danse espagnole, sa danse napolitaine, ses czardas, sa mazurka et sa danse des cygnes ! On ne s'est pas ennuyés ! Si ce concert fut pour nous un concert d'adieu à la salle Pleyel, ce fut une belle fête et un bel adieu. 

Partager cet article
Repost0
10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 12:00

   Nous avons laissé la DS3 chez notre amie Agrippine. Agrippine d'Aubagne est charmante et met à notre disposition dans sa remise quelques places pour nos voitures quand nous sortons à Paris. Comme elle est très centrale, on gagne l'opéra ou la rive gauche à pied, et le Louvre est au bout du quai. Ce jour-là, le ciel est à l'orage et comme disent les touristes italiens qui déambulent le long du port de l'Arsenal : Che afa fa ! BM004 Thibault, toujours impatient, me buscoule pour que nous gagnions sans tarder l'air climatiso-parfumé de l'Opéra-Bastille. Oui, avant-hier nous étions au mariage de Mary et de Jessica. Mais aujourd'hui, ce sont les divines épousailles de la danse et de la musique. C'est en effet la dernière à l'Opéra du merveilleux pestacle de ballet conçu par  le chorégraphe, Benjamin l'homme aux mille pieds. C'est à peine si Thibault me laisse le temps de ramasser sur le quai un chandelier ancien monté en lampe, qu'un peu d'huile de coude et de miror devrait rajeunir. Ouste, ouste ! Il me ouspille ! Vite ! A l'opéra ! Il tremble du désir d'y faire des photos.BM016.jpg BM016-copie-1.jpg
   Le géant noir de la sécurité de l'opéra m'interpelle et me demande si j'ai l'intention d'assommer quelqu'un avec mon chandelier, et je bredouille que non. Mais on ne sait jamais... A Paris, les fous courent les rues.BMIMG_0046.jpg
   Nous sommes en avance, profitons-en pour nous promener à l'intérieur de l'opéra, beau dedans moche dehors. Le bar est désert. Un café (on dit un nesspresssso ! Georges le Cloné est présent à tous les étages). Du sommet, la vue sur les toits de Paris peut servir de décor à l'opéra de Puccini qui est à l'affiche. On s'attend à voir glisser le long d'un gouttière un chat-huant à poil ras.BM026.jpg   BM042.jpg
   Et la place de la Bastille a toujours des allures de manège. BM020.jpg
   Une affectueuse mamy a récompensé sa petite-fille en lui offrant deux ballets : heureuse gamine qui connaitra autre chose que les girls aux plumes d'autruches plantées dans la raie du le cul de la télé !BM041.jpg
   Oui, deux oeuvres superbes sont au programme : Le Palais de Cristal (Késako ?) de Bizet et Daphnis et Chloé de Maurice Ravel. A la lecture du programme, je découvre que ce palais n'est autre que la jolie symphonie que Bizet écrivit à dix-sept ans (en ut majeur ! Primesautière !) et que Radio-classique saucissonne régulièrement en envoyant sur les ondes une rondelle ou une autre, en particulier le second mouvement, adagio, qui est si agréablement chantant. L'autre oeuvre, ah ! chef d'oeuvre absolu, c'est ce long Daphnis et Chloé de Ravel, dans sa version intégrale avec choeur. Qui n'a jamais "entendu" le jour se lever comme dans cette musique ne sait pas ce que c'est que l'éblouissement en musique ! Qui dira le chant des cordes, violons, altos et violoncelles, qui dira la beauté du choeur dans ce Lever du jour ?
   Voilà donc le programme que nous offre Benjamin Millepied.
   La chorégraphie de la symphonie de Bizet est celle imaginée par Serge Balanchine en juillet 1947. Benjamin Millepied la respecte à la lettre, l'obligation morale l'exige, et aussi les ayant-droit, mais pas de tutus blancs (bien salissants !) : Christian Lacroix, déjà habile dans l'art d'habiller les curés avec les couleurs de l'arc-en-ciel, a créé des tenues, pour les garçons comme pour les filles, qui sont un festival de couleurs, un régal pour les yeux. Voyez les photos. De décor, point.BM033.jpg
   Après l'entracte, voici venir le soleil dans la scénographie de Buren (oui, celui des colonnes au Palais Royal) : bien sûr on a droit aux sempiternelles rayures, noir et blanc, sur un grand rideau de scène et sur ce rideau un rectangle rouge orangé apparait, grandit, devient un carré, qui s'arrondit, grossit... Dois-je comprendre qu'il s'agit du char d'Apollon emporté par Lampos et Phaéton qui bondit hors de la coulisse ? Le rideau disparait : Enfin !4415120_6_3fc5_dapnis-et-chloe-cree-par-benjamin_dc9a70b536.jpg  daphnis_2.jpg
   Ballerins et ballerines s'élancent. Je ne suis pas savant dans la grammaire de la danse et l'histoire des amours des bergers et des bergères chez Longus m'est un peu indifférent. Mais cette musique qui soutient ces danseurs ! Quelle fluidité ! Quelle légèreté ! Quelle sensualité aussi ! Les vingt-trois danseurs m'ont littéralement emballé.BMIMG_0048.jpg 
   Le choeur et le chef, Philippe Jordan, sont sur scène pour recueillir leurt part de l'ovation du public :BMIMG 0078
   Et au dessus de leurs têtes pendouillent les éléments de la scénographie de Buren :BMIMG_0073.jpg

Partager cet article
Repost0
10 juin 2014 2 10 /06 /juin /2014 11:15

Il n'y a curieusement pas de boulevard Victor Hugo dans mon pays. Trop petit sans doute. Pas de voie assez large, assez longue, assez riche pour l'honorer et pour s'ennorgueillir d'un tel nom. Mais à cinq kilomètres de la maison, il y a deux avenues Victor Hugo, c'est dire !VH 002
  VH-001.jpg
Alors, pour le célébrer, j'ai mis dans ma bibliothèque de livres de cuisine deux burettes ayant appartenu au grand homme. Et dans mon bureau une vieille édition de Notre-Dame de Paris, avec des gravures pittoresques qui donnent envie de s'aventurer dans le Paris de la fin du quinzième siècle, au côté de Pierre Gringoire, à la poursuite de la belle Esmeralda, amoureuse du beau Phébus de Châteaupers, convoitée par le libidineux Claude Frollo, et impossiblement désirée par le malheureux Quasimodo.
Mais pour nous, Victor Hugo, c'est à la Comédie Française :T-IMG_2209.jpg Lucrèce Borgia : Sur Ferrare règne la sombre et vénéneuse Lucrèce Borgia, femme de pouvoir aux mains tachées de sang, au corps coupable d'inceste, ajoutant aux crimes des Borgia celui de fratricide. Genaro, fruit de son union avec son frère, ignore l'identité de ses parents. Lors d'un bal à Venise, Gennaro courtise une belle masquée, avant de découvrir avec horreur le visage de Lucrèce, tremblante d'amour pour ce fils qu'elle approche en secret, dissimulée dans la féérie du carnaval. Piquée par l'affront des amis de Gennaro qui l'ont démasquée, et soupçonnée d'adultère par son mari Don Alphonse, Lucrèce enclenche une vengeance déchirante dont l'implacable dessein ne peut être qu'inextricablement  lié à la destinée de son fils. (Je recopie le programme.)
Lucrèce, c'est Guillaume Gallienne et Alphonse, duc d'Este son mari, Eric Ruf :Borgia-2.jpg
L'admirable Suliane Brahim est Gennaro et Stéphane Varupenne Maffio Orsini :

 Borgia-4.jpg 
Et voici les élèves comédiennes de la Comédie Française, magnifiquement costumées, avec la princesse Negroni (Georgia Scalliet) :Borgia-3.jpg Autour du diabolique Christian Hecq, les autres comédiens :Borgia-5.jpg 
Ces photos de Christophe Raynaud de Lage sont tirées du programme.Borgia-1.jpg Thibault et moi avons été enthousiasmés par la très grande qualité du spectacle. Tout y est parfait, le jeu, les décors, la mise en scène, la musique, les éclairages. Le rideau se lève sur les pilotis de la lagune et dans le clair-obscur, on reconnait les pieux qui balisent les chenaux, une longue gondole qui luit sous une lumière lunaire. Dans les décors suivants, nous sommes à Ferrare, dans le palais du duc d'Este, chez la princesse Negroni qui donne une fête. Des décors de façades, de belles architectures montent ou descendent des cintres. Et les comédiens, somptueusement vêtus jaillissent de l'ombre pour le carnaval vénitien ou la reception ferraraise. Tout baigne dans cette lumière qui valorise les masques, la violence du jeu et des passions. La musique remarquable m'évoque les opéras verdiens. Dans cette atmosphère crépusculaire, la monstrueuse Lucrèce est interprétée par Guillaume Gallienne, un garçon donc, et je craignais un jeu trivial et ambigu : point du tout ! Il est parfait, dans ce personnage déchirée entre sa laideur morale et son puissant amour de mère, incestueux sans doute, qui le pousse vers la magnifique Souliane Brahim, un autre travesti, dans le rôle du fils trop aimé. Je voudrais citer Christian Hecq qui nous a tant fait rire dans le Fil à la patte qui est ici la grotesque âme damnée de Lucrèce. Quel prodigieux acteur ! La mise en scène est de Bruno Podalydès et la scénographie d'Eric Ruf, qui joue aussi le rôle du mari de Lucrèce : que de talents réunis en un seul lieu !T-IMG_2202.jpg
Deux photos, dont le pano ci-dessous, par Thibault :T-IMG_2208.jpg

Partager cet article
Repost0
8 juin 2014 7 08 /06 /juin /2014 08:54

174Et c'est à chaque fois la même chose : à peine m'invite-t-on à un mariage, voilà, je me mets à fantasmer sur les choux. Pas les choux cabus, les choux de la soupe au chou, ou les chous farcis de veau et de porc. Non, les choux à la crème, les petits choux, ceux de la pièce montée, ceux à quoi ressemble votre cerveau quand vous murmurez à une oreille aimée en en mordillant le lobe : "Mon chou..." Quand je parle de choux de mariage, c'est de cette délicate friandise de pâte à choux, justement, gonflée et légèrement dorée, fourrée de crême pâtissière à la vanille et enrobée de caramel croquant. Je les adore.
Vous vous mariez ? Invitez-moi. Je saurai faire honneur, moi, aux petits choux de votre pièce montée. A chaque fois, je retourne en enfance, attention, je n'y retombe pas, je suis cet enfant qui, le nez au ras du marbre du laboratoire suivait avec gourmandise le travail de mon père.  Si je voulais faire genre "chroniqueur de télé qui étale sa pseudo-culture", je dirais : c'est ma madeleine. Sauf que la madeleine, c'est mou comme une éponge un peu sèche, tout juste bonne à s'imbiber de tisane. Non, le bonheur, la gourmandise, c'est le chou que la dent attaque : on brise d'abord la coque caramélisée couleur d'ambre, et le sucre est là sur la langue. Puis on traverse le moelleux de la pâte avant de plonger dans le délice frais, vanillé, parfois aromatisé de kirsh, de la crème où la langue se perd. Alors on mâche doucement, le caramel colle un peu aux dents et la crème envahit tout le palais, tandis que les papilles s'affollent de bonheur. J'en suis là, chez Mary et Jessica : portant à ma bouche les petits choux les uns après les autres, je suis dans le labo de papa, qui monte avec soin sur un cône de fer galvanisé les petits choux après leur avoir plongé le haut du crâne dans le caramel en ébullition. Leur pâtissier de quartier leur a confectionné cela, une belle et savoureuse pièce montée sur un socle en nougatine, avec des pointes découpées au couteau, décorées de meringue et collées au sucre tout autour comme une couronne de reine. Deux reines. De deux reines, puisqu'elles sont deux, Jessica et Mary, à s'épouser aujourd'hui à la mairie du XIe arrondissement.MJ012--2-.jpg
   Léon Blum, le grand homme socialiste, est invité, avec ses petites lunettes rondes sur le nez et son long manteau de bronze. Et dans la mairie, un plaque rappelle que ce fut ici le dernier refuge de la Commune avant son écrasement par les Versaillais et la mort des derniers communards massacrés contre un mur du cimetière du Père Lachaise.  082--2-.jpg MJ023.jpg   
Cet arrondissement, qui m'a vu grandir jusqu'à mes vingt ans, est chargé d'histoire. Après la cérémonie officielle en mairie, où s'échangent les oui et les anneaux, nous allons jusqu'à la prison pour femmes, La Roquette, lieu étrange et en même temps pélerinage, puis que là furent enfermées plus de quatre mille résistantes pendant la guerre mais aussi, en d'autres temps, des femmes qui avaient enfreint la loi des hommes, établie par des hommes pour une société gouvernée par les hommes.MJ093.jpg Aujourd'hui, la prison a été rasée, ne subsiste qu'un guichet d'entrée. A sa place, un vaste parc magnifiquement arboré et fleuri, orné d'une fontaine jaillissante, fait le bonheur des femmes justement, de leurs mioches et des vieillards du quartier.MJ095.jpg MJ110.jpg
   La fête se prolonge place de la Nation, un haut lieu de la gauche, où le peuple de Paris vient traditionnellement dire ce qu'il pense de tout ça. Et là nous attend, dans un restaurant connu, un petit balthazar.MJ166.jpg MJ161.jpg  
   Le plaisir sacré de la pièce montée ? Il nous est offert dans l'intimité chaleureuse d'un bel appartement tout neuf, où nous attendent aussi les Mumm Cordon Rouge réservées au frais.MJ128.jpg
   Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, après celui de l'amour consacré par le mariage, arrive aussitôt le bonheur de la maternité : Mary et Jessica vont être mamans !MJ014.jpg

Partager cet article
Repost0
31 mai 2014 6 31 /05 /mai /2014 10:58

               On dit aussi, cette année, "la XIe seigneuriale"  de Fontenay-Trésigny.
   Les fêtes médiévales se multiplient, dans le but de mettre en valeur le patrimoine historique et aussi de divertir en l'instruisant le bon peuple des manants, qui prend plaisir à se costumer comme les riches seigneurs des temps révolus. C'est sa part de rêve !
   La plus belle, c'est sans nul doute celle de Fontenay : A Fontenay, voilà le temps passé retrouvé, par la grâce du Cercle Historique Fontenaisien, de sa présidente Dame Lily du Prunier, de ses infatigables organisateurs, comme Maître André Boucher qui veille à tout, de sa troupe de vaillants combattants, les Mesnies du Bréon.
FM057.jpg
   La fête se déroule au coeur de la cité, sur une vaste place pavée, ornée d'une fontaine ancienne, dans les rues voisines, entre le château du Duc d'Epernon, qui tombe lentement en ruine, mais dont le pigeonnier à la toiture peu commune a été restauré, et l'église St Martin.
FM033.jpg FM046.jpg FM042.jpg
   Depuis des semaines, que dis-je, des mois, on se prépare : on coud les costumes, on établit des contacts avec les compagnies invitées, on organise des jeux pour les enfants, on recrute des commerçants du terroir, on construit les décors... Enfin, tout est prêt et les exposants, les commerçants prennent place. Le rôtisseur a embroché son cochon de lait, la taverne du Cercle va servir des litres d'hypocras, le fouacier est venu de l'Aveyron.FM019.jpg FM029.jpg FM031.jpg FM071.jpg FM059.jpg FM064.jpg FM076.jpg FM068.jpg
   Le décor et les animateurs sont en place.FM026.jpg FM028.jpg FM055.jpg FM127.jpg FM129.jpg 
Le passage secret vers la Cour des Miracles a été  ouvert :FM128.jpg FM131
Dame Lily a tout réglé, Maître Boucher, adjoint au maire chargé de la sécurité, a tout vérifié, la fête peut commencer.FM063.jpg FM050.jpg
   A l'entrée de la cité, les troupes, les compagnies, les bateleurs, les musiciens, les chanteurs s'apprêtent pour défiler. Même les grands oiseaux qui font rêver sont là :FM098.jpg FM094.jpg 
                                                               En route !FM105.jpg FM079.jpg FM081.jpg FM086.jpg FM089.jpg FM122.jpgFM090.jpg FM107.jpg FM117.jpg FM149.jpg
   Après le défilé, qui fait le tour de la cité, les animations occupent petits et grands : dans les jardins du presbytère, le campement des templiers attire les curieux, le tailleur de pierre initie les enfants au maniement du ciseauFM144.jpg FM141.jpg FM152.jpg FM153.jpg FM155.jpg FM156.jpg

Partager cet article
Repost0
29 mai 2014 4 29 /05 /mai /2014 19:36

Jour de l'Ascension :  le fils de Dieu monte au ciel. je m'enfonce dans les bois. Déserts, les bois, les paroissiens emplissent les églises.FM004.jpg Apparition derrière les arbres :FM005.jpg 
C'est le train jaune ! Je me hâte !FM013.jpg 
Il est là :FM012.jpg
C'est rare et beau, un train jaune !

Partager cet article
Repost0
26 mai 2014 1 26 /05 /mai /2014 22:34

V001.jpg 
   Le jour se lève à peine. Journée électorale européenne. Je ne sais pas encore ce qui nous attend le soir. Ce matin, après avoir voté, je travaille à l'organisation de la fête Médiévale de Fontenay.
   En partant à Paris, dans l'après-midi, je remarque notre affiche, que j'ai conçue et réalisée, et qui a fleuri (c'est le printemps) sur les murs d'alentour. Elle n'est pas bien grande mais reste lisible.CE032.jpg 
   Au Rond-point des Champs-Elysées, avant d'emprunter l'Avenue Montaigne, nous faisons une halte à l'hôtel particulier d'Artcurial où vient de se vendre aux enchères (Deux millions et demi d'euros !) une planche d'Hergé, dont j'ai justement la reproduction à la maison dans le catalogue du marchand d'art :CE001.jpg 
 Admirons Tintin et sa fusée d'On a marché sur la lune : Le reste a été vendu !!!CE002.jpg 
Pour les titinophiles et les titinolâtres de mes amis, je présente ci-dessous la photo du catalogue Artcurial et l'explication fournie sur la page de gauche : Exceptionnel objet de 5 m de haut réalisé par Résitec pour le pavillon belge de l'exposition Universelle de Séville en 1992. Cette fusée de 250 kilos a demandé plus de 100 heures de travail et une coordination entre différents corps de métiers : designer, sculpteur, soudeur, menuisier et carossier. Cette fusée fut fabriquée à l'aide de plans pour une reproduction fidèle à celle de l'album. Le corps de la fusée est sculpté dans un bloc de résine. Les ingénieurs de Résitec ont ajouté les 3 ailerons fabriqués à partir d'un moule. L'assemblage se fait par une structure intérieure faite de bois et de métal, protégée par de la mousse.
Superbe et mythique objet, probablement le plus connu de l'oeuvre d'Hergé. Pièce de musée.
30 000 -  50 000 €CE-002-copie-1.jpg

Le Théâtre des Champs-Elysées nous attend. Le public se hâte. CE-002.jpg Dedans, ors et velours ! 
R-Alain--Th.-des-Champs-Elysees-.jpg
   La salle, gourmande de Rossini, se remplit peu à peu.CE010.jpg Encore une fois, nous sommes comblés. Malgré une mise en scène assez statique et des décors, soignés certes, mais qui n'évoquent en rien le palais d'un roi à Syracuse, les interprètes nous enthousiasment : Tancrède est chanté par la contralto canadienne bouleversante à la technique impeccable, c'est Marie-Nicole Lemieux, et son amour, c'est Aménaïde dont le rôle est tenu, avec une musicalité extraordinaire, par Patrizia Ciofi. Ces deux-là nous ont vraiment régalés. La salle leur a réservé des acclamations méritées.
   Au centre est le chef, Enrique Mazzola, qui m'a donné bien du plaisir avec l'Orchestre Philharmonique de Radio-France, à sa gauche Patrizia Ciofi et à sa droite Marie-Nicole Lemieux, grimée et en uniforme (Oui, je sais, ça fait un peu femme à barbe, mais c'est d'actualité !). CE025.jpg Flânerie avenue Montaigne : mon tailleur, auteur de ma jolie veste en velours cotelé, Louis Vuitton, qui habille de plâtre drappé sa façade, Dior sans Rachida Dati, partie sans doute à Strasbourg (?), Chloé, dont la vitrine est véritablement troublante.CE008.jpg CE026.jpg CE029.jpg CE030.jpg CE031.jpg 
                Et lundi soir, le président qui tente de me consoler... CE054.jpg

Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de Alain-Henri
  • : Ma vie quotidienne, avec ses découvertes, ses lectures, ses reminiscences,ses souvenirs, sa musique, ses joies (et ses peines aussi, peut-être).
  • Contact

Recherche

Liens